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Infos pratiques

Infos pratiques, préparatifs du voyage avant le départ, billet, formalités, assurance, vaccins…

Partir à Madagascar d’A à Z, histoire de ne rien oublier, au risque de passer du coq à l’âne ou de l’âne au zébu… Ce guide pratique essaye de répondre aux nombreuses questions que peuvent se poser les candidats à l’aventure malgache, avant ou pendant leur voyage.

A-Z

A

Accompagnement : selon le voyage choisi et le nombre de voyageurs dans le groupe, vous serez accompagnés d’un chauffeur-guide ou bien d’un tour leader agréés, francophone ou anglophone. Selon les circuits et leurs étapes, plusieurs guides peuvent se relayer. Tandis que des guides locaux sont amenés à intervenir dans les parcs, les sites naturels ou culturels. L’accompagnement des circuits organisés commence et finit à l’aéroport du début à la fin de votre séjour.

Aérien : en dehors d’Air France ou de Madagascar Airlines, le ciel commence à s’ouvrir à de nouveaux concurrents. Notamment avec l’arrivée de Turkish Airlines et Ethiopian Airlines, ainsi que d’autres compagnies plus régionales comme Kenya Airways ou Air Mauritius. Il y a aussi Air Austral implanté à La Réunion et actionnaire de la compagnie nationale malgache. Les vols intérieurs sont devenus chers mais on peut les acheter sur le site de Tsaradia la filiale d’Air Madagascar. Son seul concurrent sur le réseau intérieur est Madagascar Airways, mais avec des vols moins réguliers. Enfin notez qu’Air Austral et Ethiopian Airlines desservent plusieurs villes sur le sol malgache.

Argent : il est conseillé de disposer de plusieurs moyens de paiement pour parer à toutes éventualités. Pour les devises, emportez de préférence des euros en gros billets (50, 100 ou 200) qui se changent à un meilleur taux que les petites coupures. Officiellement le taux est d’environ 4 500 ariary pour 1 euro. La carte Master Card n’est pas utilisable partout contrairement à la Visa. Les banque des grandes et moyennes villes disposent de GAB, et les CB sont acceptée dans les grands hôtels. Notez que, malgré l’introduction de l’ariary (AR ou MGA) équivalent à 5 francs malgaches (FMG), les gens peuvent encore parler en anciens francs. Sachez aussi que le salaire minimum est de moins de 100€.

B

Bagages : en fonction des compagnies vous aurez le droit à 23 kg ou 2 x 23 kg de bagages en soute plus un bagage à main. A moins de ramener du matériel de pêche, un kite surf ou un VTT un bagage de 23 kg suffit, valise ou sac. Un petit sac à dos de randonnée en cabine vous permettra de porter les affaires de la journée. Pour certains de nos séjours nous conseillons en plus un sac de sport souple qui peut contenir les affaires pour deux ou trois jours d’escapade. Il est important à la fois pour l’avion mais aussi pour les hôtels de pouvoir fermer à clé son bagage.

Bateau : pour ce qui est de la découverte du littoral malgache, nos croisières privilégient la côte Ouest qui borde le Canal du Mozambique et que nous proposons d’explorer à bord de bateaux traditionnels, boutre ou goélette. Seul un des grands fleuves de l’ouest, la Tsihiribina est vraiment fréquenté par les touristes alors qu’à l’Est c’est le Canal des Pangalanes. Beaucoup d’endroits sur le littoral bénéficient de liaisons maritimes, mais sur la côte Est les traversées peuvent être risquées.

Bébé : il est difficile de répondre à la question : peut-on venir à Madagascar avec son bébé car c’est aux parents de sentir cela. Il faut juste savoir que le système médical est très faible, mais en cas de problème et avec une bonne assurance rapatriement, les évacuations sont rapides vers La Réunion. Sinon moustiquaire et stérilisateur de biberon sont des précautions élémentaires qui avec une bonne trousse à pharmacie permettent de se prémunir des petits maux du voyage.

Blanchisserie : la plupart des hôtels proposent un service de blanchisserie comme dans n’importe quelle maison malgache ou quelqu’un se propose volontiers de laver le linge des invités de passage. Par contre même si la chaleur est souvent au rendez-vous, veillez à donner votre linge sale le matin si vous voulez le récupérer le jour même. Pour les étapes d’une nuit cela n’est souvent pas possible.

Boissons :  il ne faut jamais boire l’eau du robinet. Une grande bouteille d’eau par jour et par personne est distribuée tandis que les autres boissons sont payantes. Selon les établissements comptez 1 à 5 euros pour une grande bouteille de coca ou de bière. Les vins malgaches ne sont pas terribles mais l’Afrique du Sud est proche avec quelques crus très honnêtes. Les apéritifs locaux les plus courants sont à base de rhum et peuvent parfois être traîtres.

Budget : selon le circuit choisi, l’hébergement peut être en pension complète (petit-déjeuner, déjeuner et dîner inclus) ou en demi-pension (déjeuner en supplément). Vous n’aurez à dépenser d’argent que pour les boissons, les déjeuner pour la demi-pension, les pourboires et le shopping. Pour les boissons voire le paragraphe précédent. Au restaurant comptez 10 à 20 euros pour un menu. Les pourboires sont rarement inclus et un billet de 5 000 sera très apprécié. En ce qui concerne vos accompagnateurs la somme de 10 000 ariary par jour de travail est une moyenne correcte, mais cela dépend de votre appréciation. Sinon voir plus bas le paragraphe shopping.

C

Cartes et plans : l’IGN édite de belles cartes de Madagascar disponibles en France. Sinon les guides de voyage présentent généralement des cartes et plans des principales régions, villes et sites touristiques. Sur place il est possible d’en acheter dans certaines boutiques de souvenirs, ou à l’IFTM équivalent de Tananarive. En dehors de ces supports papiers, internet regorge de solutions numériques pour trouver toutes sortes de fonds cartographique sur terre comme sur mer.

Climat : au pays du moramora les Postes vont lentement puisqu’il faut compter une semaine minimum pour l’acheminement d’une lettre vers l’Europe si on l’envoie d’une localité où il y a l’avion. Il est donc possible que vous rentriez en France avant votre courrier. Cela n’enlève en rien le charme des cartes postales que l’on trouve dans toutes les boutiques de souvenirs ou certains hôtels. Pour les timbres demandez la poste, dans certaines villes elles ont parfois un charme fou.

Courrier : au pays du moramora les Postes vont lentement puisqu’il faut compter une semaine minimum pour l’acheminement d’une lettre vers l’Europe si on l’envoie d’une localité où il y a l’avion. Il est donc possible que vous rentriez en France avant votre courrier. Cela n’enlève en rien le charme des cartes postales que l’on trouve dans toutes les boutiques de souvenirs ou certains hôtels. Pour les timbres demandez la poste, dans certaines villes elles ont parfois un charme fou. 

D

Douanes et formalités : vous remplierez un formulaire à l’arrivée où le visa touristique d’un mois est à 35 euros à cet effet gardez à portée de main billet, passeport et aussi le talon de vos bagages. Si les douaniers ou les policiers de la PAF vous demande un cadeau ne vous étonnez pas et répondez que vous êtes désolé avec un grand sourire. A la sortie du pays on interdit l’exportation de plantes, de coquillages et de produits issus d’espèces protégées comme les écailles de tortue. Pour certains objets en bois ou pierres précieuses, des certificats délivrés par les boutiques peuvent être exigées. Pour les produits alimentaires il faut parfois une autorisation des services phytosanitaires.

Dons, cadeaux : pas mal de gens pensent à ramener des cadeaux à distribuer pendant leur voyage. Les malgaches seront ravis de ce genre d’intention. Cela peut-être des vêtements ou jouets pour enfants, ou un vieux téléphone qui feront des présents utiles. Vous pouvez aussi acheter sur place du matériel scolaire pour le donner de façon appropriée dans un village. Comme dans les sites du programme de tourisme communautaire du Sambirano où des dons peuvent aider la population. Nous proposons aussi de récupérer en fin de séjour les médicaments pour des structures qui en feront un bon usage.

E

Eau :  ne boire que de l’eau minérale, traitée ou bouillie. Une grande bouteille d’eau par personne est distribuée chaque jour pendant les circuits. L’eau du robinet peut servir au brossage des dents.

Electricité : dans ce pays qui importe son pétrole, le réseau électrique fonctionne dans de nombreuses villes avec des centrales thermiques au gasoil. Cela ajouté à la vétusté des équipements entraîne de nombreuses coupures de courant appelées « délestages » qui ont lieu parfois à l’heure de la douche… Tous les hôtels comblent ce manque par l’utilisation de groupes électrogènes que l’on trouve également en brousse. Le courant et les prises sont les même qu’en France même si la tension peut parfois descendre très bas. Une lampe de poche est absolument nécessaire, frontale si on veut lire la nuit au fin fond de la brousse et surtout pour certaines visites nocturnes ou dans les grottes.

F

Fady : est le mot malgache qui désigne les interdits, les tabous. Il est lié à celui de fomba que le français traduit par tradition, souvent rattaché aux ancêtres comme dans fombandrazana : les traditions ancestrales. Il existe de nombreux interdits à Madagascar, alimentaire ou vestimentaire, souvent circonscrits à un lieu sacré qu’on ne peut souiller ou montrer du doigt. C’est ainsi qu’il faut toujours demander où aller se soulager dans la nature.

G

Gastronomie : les plats traditionnels les plus connus qui sont consommés au quotidien sont le romazava et le ravitoto. Respectivement un bouillon avec viande ou poisson qui se cuisine de mille façons différentes et des feuilles de manioc pilés avec ou sans coco. Ils se mangent tous les deux avec le riz dont les malgaches sont des grands consommateurs. La gastronomie malgache est le fruit du métissage avec des influences diverses. Ainsi trouve-t-on de nombreux restaurants chinois, des spécialités indiennes ou musulmanes et une tradition culinaire française. La variété des climats et le travail des paysans malgaches produisent toutes sortes de légumes et de fruits, tropicaux ou européens. On y trouve du foie gras, du fromage, de la charcuterie et même du caviar ! Les produits de la mer eux se distinguent par leur abondance et leur coût. Toutes ces denrées, de par leur diversité et leur qualité, offrent une nourriture excellente à un prix souvent modique.

H

Heure, horaires : une heure de décalage avec la France en été et deux heures en hiver. Hélas les jours et les nuits sont égaux devant la « Loi des Tropiques » : lever du soleil vers 5h et coucher vers 18h ! La majorité des Malgaches sont des lève-tôt.  En fonction des programmes, des transferts et des excursions vous deviendrez aussi forcément un peu malgache pendant votre séjour, pendant les circuits les départs matinaux varient entre 6H00 et 9H00.

Hôtels, hébergement : 

nous avons privilégié dans notre choix d’hébergements, des structures à taille humaine en fonction de leur situation et/ou de leur engagement. Nous avons aussi alterné dans nos itinéraires les petits hôtels de charme ou familiaux, les gîtes communautaires ou les nuits en bivouac. Notre souci est avant tout de vous faire découvrir en profondeur ce pays magique, ce qui implique parfois de dormir à la roots.

L

Langues: le malgache officiel possède une langue écrite, standardisée par des missionnaires anglais à partir du merina parlé à la cour du roi Radama I au XIXème. Il a remplacé le français seulement à partir de la malgachisation en 1975. Pourtant le français est toujours pratiqué couramment et sert encore de langue d’enseignement après le secondaire. C’est le cas aussi dans l’administration ou le droit, ce qui en fait une langue des élites, face à la majorité de la population non francophone. Les parlers régionaux possèdent la même syntaxe et un vocabulaire commun. On parle de variantes dialectales dont vous percevrez peut-être la diversité en traversant le pays.  

Lectures : en dehors de la Capitale, les librairies sont rares et et la presse locale inexistante. Magazines ou romans, emportez de quoi combler les longues nuits tropicales. Pour ceux qui voudraient avoir un aperçu de l’histoire et de la culture malgache vous pouvez lire « Madagascar » de P. Vérin au éditions Khartala. Le guide Gallimard est magnifiquement illustré et très complet à compléter par un guide plus pratique. Pour comprendre la situation politique et socio-économique que connaît le pays, vous pouvez lire un ouvrage très intéressant « L’énigme et le paradoxe ».

 

M

Médecins :  les hôpitaux dignes de ce nom sont situés dans la Capitale et pour certaines cliniques privées, dans des villes de province. Autant dire qu’en brousse malgré l’existence de CSB (centres de santé de base) les soins sont quasi-inexistants obligeant les familles à effectuer de longs déplacements. A Madagascar il faut pouvoir être capable de faire de l’automédication, et une bonne trousse à pharmacie doit suffire pour soigner les petits maux du voyage. En cas de problèmes plus sérieux, le rapatriement vers des structures hospitalières françaises est possible vers La Réunion.

Mendicité : même si la plupart des malgaches vivent en dessous du seuil de pauvreté, la mendicité se rencontre plutôt dans la Capitale et certaines villes où des familles entières dorment dans la rue. S’il est vrai que face à la misère on est tenté de soulager sa conscience en donnant de l’argent, cette pratique n’est pas forcément une solution. Nous proposons dans la plupart de nos voyages de collecter les dons pour aider des projets que nous avons sélectionné le long de chaque itinéraire.

 

N

Numéros utiles :

Office National du Tourisme de Madagascar (ONTM) : +261 (0)20 22 661 15
Opposition carte bancaire : +33 (0)3 88 14 70 70
Police secours : 017/117
Commissariat central à Tana : +261 (0)20 22 227 35/36
Hôpital militaire à Tana : +261 (0)20 22 397 51
Air Madagascar : +261 (0)20 22 510 00

P

Paludisme : Madagascar est un pays où le paludisme sévit encore avec des formes plus ou moins violentes, selon les régions et les saisons. Les Hautes terres par exemple sont peu impaludées. La meilleure protection contre le palu est de dormir sous une moustiquaire, fournie dans tous vos hébergements. Les moustiques attaquent à l’aube et au crépuscule, il faut donc à avoir du spray ainsi que des vêtements longs. Ne pas oublier non plus le spray avant d’aller en forêt. Sinon le traitement curatif est conseillé avec la Malarone. Chacun ensuite est libre de ses choix et certains voyageurs refusent le traitement qui peut avoir des effets secondaires. D’ailleurs pour éviter les désagréments il est conseillé prendre la Malarone à une heure fixe au moment du repas.

Photographie : sauf exception les Malgaches sont très aimables et acceptent volontiers d’être photographiés, mais la politesse exige de demander avant de tirer le portrait des gens. En échange de leur sourire et des images que vous rapportez, le meilleur geste à accomplir est d’envoyer à tous les sujets un tirage de leur photo. Dans les grandes et moyennes villes il est facile de les imprimer et maintenant avec les smartphones de les transférer.

R

Religion : ensemble de rites qui relient les membres d’une communauté entre eux et avec le divin, la religion à Madagascar peut-être considérer avec l’œil de l’archéologue comme une succession de couches de plus en plus anciennes. Les plus anciennes sont l’animisme et le culte des ancêtres, croyances communes à l’ensemble des malgaches mais qui, à l’instar de la langue, se déclinent en de multiples variétés régionales ou ethniques. Ensuite viennent les 2 grands monothéismes, l’Islam et le Christianisme, avec plusieurs vagues anciennes d’islamisation et une histoire beaucoup plus récente pour la christianisation. Pour cette dernière, il faut souligner la concurrence entre protestants, très influents auprès de la royauté merina, et catholiques favorisés après la colonisation française. Les deux églises ont étrangement gardé un pouvoir politique et marqué le paysage avec leurs clochers, surtout dans les hauts plateaux. Enfin de nos jours apparaissent de nouvelles églises malgaches, mouvements messianiques liés à des organisations évangélistes mondialisées, dont la plus connue : les témoins de Jéhovah.

Routes, réseau routier : en dehors de la Capitale qui connaît des embouteillages monstres le trafic est plutôt fluide sur l’ensemble du territoire. Le problème vient plutôt de l’état des routes nationales, qui même pour les plus fréquentées connaissent des portions avec des nids de zébus qui se transforme en piscines à la saison des pluies. Les routes provinciales ou régionales sont la plupart du temps des pistes à fréquenter de préférence en saison sèche. De ce fait, pour estimer les temps de déplacements, on parle plutôt en heures qu’en kilomètres.

S

Saison, climat : de par l’étendue du territoire et de sa topographie extrêmement variée, il existe une multitude de microclimats à Madagascar. Par contre tous obéissent au même rythme saisonnier de la zone intertropicale où l’année se divise en deux périodes. La saison sèche est la plus propice pour se déplacer partout dans l’île. Plus fraîches en juin, juillet et août sur tout le pays, les températures peuvent baisser considérablement sur les Hautes Terres. Sur la côte Est l’océan Indien apporte chaque année un fin crachin qui peut tomber de juin à août, tandis que le temps y est sec de septembre à novembre. Dans le reste du pays la pluie se fait attendre parfois jusqu’au mois de décembre, avec de graves épisodes de sécheresse dans l’extrême Sud. La saison des pluies est moins conseillée pour visiter le pays. Humide et chaude elle commence en décembre ou janvier selon les années. Les averses sont denses, courtes et ont souvent lieu en fin d’après-midi ou dans la soirée. Elle dure jusqu’à fin mars qui marque l’arrêt de la période cyclonique. Pendant ses 4 mois de mousson, les dépressions tropicales peuvent devenir des cyclones dévastateurs et rendent des routes impraticables.

Santé, vaccins : en dehors de la prophylaxie contre le paludisme présenté à la rubrique paludisme, la trousse à pharmacie de base se compose d’antiseptique, pansements, bande, compresse, sparadrap, paracétamol, antibiotique à large spectre, pommade antibiotique. Pour tous les maux de ventre reportez-vous à la rubrique Tourista. En cas d’oubli les pharmacies locales sont bien achalandées, mais il vaut mieux avoir le stock suffisant si vous suivez un traitement spécifique. En fin de séjour, vous pourrez laisser les médicaments non utilisés sur place si vous le souhaitez. Pour les vaccins vous pouvez vous renseigner directement auprès de l’Institut Pasteur ou du service vaccination d’Air France. Bien vérifier si vous êtes vacciné contre les hépatites. Celui contre la fièvre jaune est parfois conseillé mais nous préconisons plutôt la fièvre typhoïde. Sinon pour les enfants sachez que la rougeole a refait surface à Madagascar.

Sécurité : Les malgaches sont plutôt calmes et hospitaliers, vous n’aurez pas grand-chose à craindre. Bien évidemment des précautions sont à prendre dans la capitale comme dans toute grande ville du monde. N’allez pas exhiber vos richesses, prenez sur vous le strict minimum (dont vos papiers ou une photocopie) et évitez de vous déplacer à pieds la nuit. Et attention aux pickpockets dans le centre-ville de la capitale ou dans ses transports en commun. Ceci dit la dégradation des conditions de vie, la corruption et d’autres facteurs ont engendrés une insécurité croissante. Des faits divers ont été relayés dans les médias, amenant le Ministère des Affaires Etrangères Français à classer Madagascar dans les pays à risque. Bien que ce débat n’ait pas sa place ici, il est important de relativiser ce constat généraliste et alarmiste, surtout que de nombreux pays sont touchés par l’insécurité. En cas de problème, vous pouvez contacter le Consulat général de France au +261 (0)20 22 398 98 ou au +261 (0)20 22 399 16 en cas d’urgence.

Soleil : Située sur le tropique du Capricorne, l’île bénéficie d’un ensoleillement fort et il est indispensable de bien se protéger des UV. N’oubliez donc pas vos lunettes de soleil, une bonne crème solaire et vous trouverez sur place de magnifiques chapeaux malgaches pour parfaire votre panoplie.

Shopping : l’artisanat malgache n’a rien à envier à d’autres destinations. Du raphia à la corne de zébu, en passant par les pierres précieuses et les objets récup’, la variété des matières premières n’a d’égale que la qualité des savoir-faire. L’industrie du luxe ne s’y est pas trompé et a déjà depuis longtemps investi dans des ateliers malgaches. La production reste concentrée autour de Tana et des Hautes Terres avec des villes comme Ambositra. Les autres régions possèdent aussi leur artisanat dont les objets du quotidien comme la vannerie. Madagascar regorge également d’épices et d’autres produits locaux que vous pouvez glaner sur la route dont la fameuse vanille.

T

Taxi : Ils assurent le transport dans et autour des villes principales. Dans certaines villes le prix local des taxis est fixe mais le chauffeur peut charger autant de passagers que sa voiture le peut. On parle de « taxi collectif ». A l’inverse le « taxi spécial » est en quelque sorte privatisé par une personne ou un groupe. C’est le cas d’un certain nombre de villes, dont la Capitale avec son impressionnante collection de 4L et de 2CV encore en service. Dans le cas du « spécial », toujours négocier à l’avance surtout à Tana où les embouteillages et les collines font monter les prix de la course.

Taxi brousse : Le taxi brousse est le transport en commun par excellence qui relie les villes entre elles. Regroupés en coopératives et par gare routière ce sont des minibus de 15 à 20 places. Il existe des lignes régionales pour les moyennes distances et des lignes nationales pour les grands trajets. Prendre son ticket la veille permet de choisir une bonne place. Les départs en régional sont assez fréquents et se font de préférence le matin. Il peut cependant y avoir de nombreuses haltes. Pour les lignes nationales les TB partent plutôt en fin de matinée et début d’après-midi, avec comme inconvénient majeur le voyage de nuit. Des compagnies comme Cotisse organisent des transferts de jour plus confortables, depuis la Capitale vers les villes de Majunga, Ambanja, Diego, Morondava et Tamatave.

Téléphone : il faut compter 1 euro/minute vers la France. Renseignez-vous auprès de votre opérateur pour le service roaming. En cas de nécessité vous pourrez acheter des recharges prépayées et utiliser le téléphone de votre accompagnateur. Pour ceux qui ont vraiment besoin d’être joint, il est toujours possible de prendre un puce téléphonique malgache en prépayé et de la mettre dans son téléphone, à condition qu’il soit débloqué.

Toilettes, douches : les hébergements chambres d’hôtel ou bungalows disposent de WC et de douches privatives. Pour les nuits en gîte ou chez l’habitant, c’est souvent commun avec la douche malgache au seau et des toilettes sèches. Pendant les croisières en bateau traditionnel c’est du bivouac plus au moins sauvage en fonction de chaque étape. Idem sur la route, c’est dans la nature qu’il faut aller pour se soulager.

Tourista : après la rubrique « toilettes », la tourista est le mot gentil qui désigne les troubles digestifs qui peuvent survenir en voyage. Pas de panique, même si les symptômes sont parfois douloureux, c’est souvent une infection due à un microbe. Par précaution évitez de manger des aliments crus non traités, sauf les fruits après les avoir bien épluchés. Buvez de l’eau minérale de votre propre bouteille. Pour le traitement curatif l’Ercefuryl n’existe plus, c’est le Tiorfan qui le remplace auquel vous pouvez ajouter du Smecta ou du charbon actif. Emportez aussi un antiparasitaire contre les amibes. Sinon les malgaches ont plein de remèdes de grand-mère, dont l’eau de riz qui marche très bien.

Tourisme sexuel : malheureusement de trop nombreuses personnes profitent de l’avantage que leur procure leur argent dans un pays pauvre, pour pratiquer le tourisme sexuel. Nous ne tolérons en aucun cas dans nos groupes ce genre de comportement. Si par ailleurs vous êtes confrontés sur place à des abus sur mineur(e)s, signalez-le à votre guide.

Tutuk : Venus d’Asie dernièrement les tuk-tuk ou Bajaj se multiplient dans les grandes et moyennes agglomérations malgaches au point d’avoir fait presque disparaître les taxis ville. Les courses sont très peu chères (1 500 ar) et on peut également louer un tuk-tuk « spécial », pour un déplacement hors de ville ou plusieurs courses successives.

Train : Le réseau ferroviaire malgache est peu dense et mal entretenu. Prendre le train ici est plus un but en soi qu’un moyen de transport. Il offre des scènes pittoresques et des rencontres inattendues, un dépaysement assuré. Si la ligne qui relie Fianarantsoa à Manakara est la plus fréquentée par les touristes, il existe d’autres trajets qui valent le détour (Moramanga, Tamatave et Ambatondrazaka). Un conseil : bien se renseigner sur place et être armé de patience.

V

Vazaha : c’est le mot que vous entendrez le plus à Madagascar, sur les routes et à la campagne. Ces joyeux « salut vazaha », lancé au passage des touristes, avec un mélange de curiosité et de crainte. Car le vazaha sert aussi de croque-mitaine pour les parents qui, depuis le temps des premières rencontres avec les européens, menacent leurs enfants en leur disant : « si tu n’es pas sage le vazaha viendra te manger ». S’il veut simplement dire étranger, le mot reflète une vision insulaire du monde, divisé entre les malgaches et le reste de la planète. Mais le mot désigne aussi, du fait de l’histoire coloniale, le français devenu avec sa langue l’étranger par excellence. Le terme vazaha recoupe enfin la sphère économique puisqu’il désigne aussi le patron, qu’il soit français, chinois, indien ou malgache.

Vêtements : prendre des cotonnades faciles d’entretien pour des journées actives et des vêtements longs et légers pour la nuit. Une tenue un peu plus épaisse pour les bivouacs ou sur les hautes terres, car dans les régions montagneuses ou en bord de mer la soirée peut être fraîche entre les mois de juin et août. Bien sûr des chaussures de randonnée, ou sandales de marche, ainsi que chapeau et maillot de bain sont de rigueur dans la plupart de nos circuits entre terre et mer.

Villes : le pays est divisé en 6 provinces qui ont chacune leur chef-lieu : Diego Suarez au Nord, Tamatave à l’Est, Majunga à l’Ouest, Tananarive au Centre, Fianarantsoa au Sud-Est et Tuléar au Sud. Tana est une vraie Capitale du tiers-monde avec ses embouteillages où l’extrême misère côtoie les super-riches. Selon les circuits nous y passons une nuit à l’aller mais parfois plus longtemps au retour car campagne alentours est charmante et la ville est le meilleur endroit pour faire ses achats. Les villes de provinces ont chacune leur identité, liée aux mélanges des populations locales, tout en et gardant le charme désuet des vestiges de la colonisation.

Végétarien : même si les malgaches ne mangent pas beaucoup de viande, elle est souvent au menu surtout dans les restaurants. En fonction de votre régime (vegan ou végétalien) il sera plus ou moins facile de trouver des plats végétariens notamment lors des accueils villageois. Mais les alternatives sont nombreuses, y compris dans la nourriture locale (riz, légumineuses, brèdes, tubercules) si vous nous prévenez à l’avance à l’avance. Idem pour le gluten.

Visa : bien vérifier la validité de son passeport : au moins 6 mois après la date de retour et se munir d’un visa d’entrée obligatoire. Le visa peut être obtenu à l’arrivée à l’aéroport pour une durée d’1 mois par défaut. Il est gratuit pour les séjours de moins de 15 jours mais sa validité est de 3 mois maximum. Pour tous renseignements vous pouvez contacter les services malgaches dédiés :

Ambassade de Madagascar à Paris
4 avenue Raphaël 75016 – Paris
infoambamadparis@yahoo.fr
http://ambassade-madagascar.com
Tél. : +33 (0)9 83 32 27 55

Consulat à Bordeaux
9 rue Thiac, 33000 Bordeaux
http://www.consulatmadagascar.fr
consulatmadagascar@orange.fr
Tel. : +33 (0)5 56 44 78 81

Consulat à Marseille
234 boulevard Périer, 13008 Marseille
info@consulmada-marseille.com
Tél. : +33 (0)4 91 15 16 91

W

Wifi : plusieurs câbles optiques sous-marins touchent Madagascar en fournissant un internet correct qui se répartit dans le pays pour relier les villes. Dans de plus en plus nombreux hôtels le wi-fi existe mais c’est parfois sans compter les délestages. Si vous avez vraiment besoin d’être connecté pour le travail, la meilleure solution est de prendre une puce internet malgache et des recharges prépayées. Vous êtes sûr ainsi de pouvoir vous connecter en 3 ou 4G.

Z

Zébu :  c’est toujours un spectacle de croiser un troupeau de zébus sur les pistes, seuls ils font de splendides sujet à photographier en se fondant dans le paysage. Animal sacrificiel associé à de nombreux rites, le zébu est symbole de richesse dans tout Madagascar. Dans certains groupes tournés vers l’élevage comme les Bara, aucun homme adulte ne pouvait prétendre à se marier avant d’avoir volé un zébu pour servir de dot et montrer sa bravoure. Chez les Antandroy, des troupeaux entiers suivaient leur propriétaire dans l’au-delà, à l’occasion d’enterrements fastueux qui duraient jusqu’à ce que tous les animaux soient consommés par les convives. Quoiqu’il en soit, la viande de zébu a un goût savoureux, en romazava, en brochettes ou en tendres filets. 

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